Scott Tetlow

Biographie de l'artiste

Scott, qui est né en 1969 à Rochdale (R‑U), s’est très tôt passionné pour l’art. Au cours de son adolescence, sur les routes des groupes punks, il passait son temps libre à faire des croquis de Punks et à concevoir des pochettes d’album. Grâce à ces œuvres, il a pu étudier à la Cheltenham University, où il a obtenu son diplôme en beaux-arts.

En 2002, il a tout perdu dans l’incendie de son studio qu’il aimait tant. Incapable de continuer sur les plans pratique et émotionnel, Scott s’est lancé dans l’enseignement, certain que sa carrière artistique faisait partie du passé.

En 2011, Scott a suivi sa famille à Vérone, en Italie et, fait ironique, il a emménagé juste au‑dessus d’un magasin d’art. Il s’est alors senti de reprendre ses pinceaux et a commencé à peindre l’architecture étonnante. Sa passion ravivée, il est retourné en Angleterre. Il a construit un studio dans son jardin et n’a plus arrêté de peindre depuis.

​Alors qu’il vivait à Taïwan, Scott a étudié la calligraphie. Il a ainsi découvert l’élégance de cet art magnifique et estimé. La calligraphie chinoise met l’accent sur deux types de beauté, à savoir l’esthétique évidente et la beauté cachée, et l’âme et la vie d’une figure. Les peintres chinois vous diront souvent « qu’ils écrivent une peinture ». Au fil des années, ce concept a beaucoup influencé le travail de Scott, qui voulait que ses œuvres racontent leur propre histoire, les regards pouvant ainsi en capter l’énergie. 

Voici comment l’artiste parle de sa façon de travailler :

« À un moment, le besoin d’exprimer un mouvement, de créer l’illusion de la vie m’accapare. Je dois comprendre les lignes avant de les mettre en place. Cela m’a pris des années de pratique, à sentir que je marche dans un labyrinthe, à faire des erreurs, à prendre la mauvaise voie et à apprendre où aller. Je dois beaucoup pratiquer pour pouvoir créer une œuvre d’un seul jet, presque dans un souffle.

Chaque fois que je prends mes outils, je cours sur une corde raide et ne peux m’arrêter. Je dois continuer pour atteindre l’autre rive. Je n’ai pas le temps de me remettre en question ou de corriger des erreurs, car je dois avancer avec confiance. Il n’y a pas de seconde chance. Je ne peux rien reprendre. Je dois faire sortir de moi chaque marque pour donner le mouvement à la figure. Si je n’étudie pas les lignes, si je ne les comprends pas pleinement, rien de fonctionne.

Je m’inspire d’un objet vivant pour chacune des lignes de mes dessins. Chaque ligne a ainsi l’énergie du vivant. »

Comme le dit si bien Henry Ward Beecher : « Chaque artiste trempe ses pinceaux dans son âme et peint sa propre nature dans ses œuvres. »

 

Timeless Icons

Comic Crusaders